Il était une fois un homme grand qui voulut devenir un oiseau…
Pluie. Forêt. Des ailes. Des montagnes. Le dos de L’homme grand. La chevelure de L’homme grand. Puis le silence. Le mystère…
Raharimanana revisite les contes de la grande île et nous livre dans le chuchotement des bambous, dans le murmure des ruisseaux, dans l’éboulement des roches, des récits plusieurs fois centenaires.
Tao Ravao, son éternel complice l’accompagne avec ses multiples instruments, valiha, kabosy, litungu, lap style, krar…
Les deux artistes nous emmènent près de Lemahery, enfant terrible qui n’écoute personne, ni dieu, ni père, ni mère. Nous emmènent dans le ventre du Fanano fitoloha, serpent à sept têtes. Nous posent près du chant de l’oiseau de Tsingory, fabuleux danseur à la quête du chant le plus merveilleux qui le ferait tournoyer…
Le temps d’un conte, les possibles sont à nos côtés, personnages issus de l’imaginaire de la grande île, Imaintsoanala, fille verte de la forêt, fille de la femme-oiseau, côtoie Ibahitrila l’enfant-racine qui doit sa force à l’œuf qu’il cache dans sa gorge…
Et d’autres contes, au bon désir du conteur…
Des mots, des couleurs, une voix, une musique : un florilège de poésie et de musique à savourer dans la douceur et l’intimité.
Il existe une version solo des Contes de la Grande île (Raharimanana, voix et marovany/valiha/sanza).